L’Ukraine enjeu d’une guerre entre « super puissances » ?
- Par Danielle RIVA
Poutine a joué la diplomatie, il n'a pas été entendu, alors il a décidé de jouer un autre jeu, combien plus dangereux : la guerre. Il a pris le risque de perdre.
Ce qui se passe en Ukraine aujourd’hui, c’est d’abord le résultat de l’implosion de l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) en 1991. L'Urss à l'origine ne fut pas un "empire" comme les autres, mais un résultat de ralliements à la Révolution bolchévique de 1917, ciment de cette Union. Créée en 1922, l'Urss a été placée sous la direction du parti communiste à Moscou et de Staline après la mort de Lénine en 1924).
On ne peut comprendre la « crise » Ukrainienne, ou la guerre avec la Géorgie par exemple, sans en revenir à un bref rappel historique de l’URSS.
Une élection présidentielle Française à haut risque
- Par Danielle RIVA
Dans moins de deux mois se tiendra l’élection du ou de la Présidente de la France. C’est l’acmé des élections politiques en France depuis la 5ème République mis en place par De Gaulle en 1958. C’est le moment de la « rencontre d’un homme (ou d’une femme) et d’un pays, d’un peuple » (François Bayrou) qui présidera le destin du pays pendant 5 ans (à l’origine le bail était de 7 an !). Est-ce vraiment toujours le cas ? Que dire de cette élection de 2022 ?
La mondialisation est l’adversaire de toute souveraineté - Assistons-nous à un tournant ?
- Par André Bellon
Depuis plusieurs décennies, les mots souveraineté et peuple étaient déconsidérés, synonymes de repli ou de xénophobie aussi bien dans des cercles de droite que de gauche. La chose était d’autant plus étonnante que ces mots étaient inscrits dans l’histoire des luttes, par exemple dans un des premiers chants de la Révolution française qui proclamait : « Le peuple souverain s’avance, tyrans descendez au cercueil ! ». Vision certes assez allégorique, mais qui fait le lien entre souveraineté et liberté, entre peuple et fierté d’être citoyen.
La montée des faux populistes européens - L’élite politique italienne ne cédera jamais le pouvoir
- Par Thomas Fazi
Thomas Fazi est écrivain, journaliste et traducteur. Son dernier livre ' Reclaiming the State' est publié par Pluto Press.
Après sept tours de scrutin peu concluants, le parlement italien a réélu samedi Sergio Mattarella à la présidence et chef officiel de l’État. Cela n’a pas été une surprise. Comme je l’avais déjà annoncé sur UnHerd.com, les deux gagnants les plus probables étaient Mattarella et Mario Draghi.
La défaite électorale de Die linke
- Par Herman Michiel
Herman Michiel est l’éditeur du site flamand-néerlandais Ander europa
Lors des élections au Bundestag du 16 septembre le parti de gauche allemand Die linke a obtenu un résultat désastreux. Quelque 2,3 millions de personnes ont voté pour le parti, soit 2 millions de moins qu’en 2017. Selon les analystes, sur ces 2 millions, 820 000 auraient voté pour le SPD social-démocrate, 610 000 pour les Grünen (Verts) et 520 000 n’auraient pas voté.
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